Friday, November 11, 2011

Anthologie de l'électroacoustique à travers les âges

Appelez-moi Ismaël.

Parce qu'au moins, à partir de là, j'ai une identité.

À partir de là, d'accord, mais d'ici, delà? de ci? de do?

De ré à mi, de fa, sans dessus dessous…

Par dessus le vent, sous les nuages, à côté du temps et le tout sans barre de mesure… la vie comme un point d'orgue.

Résoudre patiemment le nœud bien serré.

Découdre les liens étouffants, et vivre sans attaches.

Vivre libéré, mais seul: voilà le prix à payer.

Toujours un prix à payer; .99$ au Dolarama.

(Qu'il ne payait jamais pour les gens qu'il a confondu quand il était lui.)

C'est sans compter la fois où il n'avait vraiment rien payé du tout aux gens qu'il ne connaissait même pas tant il y avait confusion.

Il faudrait ajouter que cet événement confus ajoute beaucoup à sa réputation brumeuse.

Ce n'est peut-être qu'une confusion événementielle dont la brumosité est réputée…
s'être posée
des deux côtés, de multiples manières, en un seul être… de part et d'autre de la clarté réputée ombragée…

La nuit, le jour, où est la frontière?

Elle est floue, et sans avertissement, une clarté envahissante se déclare.

C'est le paradis enfin!

C'est ma vie, c'est notre vie! Ce paradis!

Parade de riz. Patate et pain dans mon bain.

Pour laver mes mains et mes pieds d'amphibien!!

Car c'est très connu, un amphibien ne se lave jamais trop souvent les extrémités.

Saturday, October 08, 2011

Vestiges de vertiges

La Bagavad-Gîta me donnait le vertige.

Le vertige, tel que je l'avais eu avec 400 cafés et 8 900$.

Cet étourdissement me fit faire des choses surprenantes.

Mais ce sont des choses dont je ne parlerai pas ici… C'est trop… européen.

Il y en a peu, mais certaines choses européennes, doivent rester en Europe.

Ce qui se passe en Italie reste en Italie.

Sauf pour quelques histoires vraiment méritantes d'une traversée dans la Méditerranée.

C'est parce que ça concerne un lin méditerranéen qui a des vertus psychiques permettant de faire disparaître le mauvais œil.

C'est assez pratique lorsque nous nous écroulons sous le poids des mauvaises énergies.

Attention au vaudou !!!

C'est vraiment une grosse bullshit ça anyway, moi je crois seulement aux farfadets.

Les lutins aussi sont cool en y pensant bien.

En y pensant mal, on se rend compte que ça existe même pas tout ça! Ah! Quel chagrin!

Je dois avoue que c'est un chagrin plutôt modéré.

En effet, il existe des peines plus douloureuses comme celle de ne plus rien avoir à manger.

Et j'ai un trou, un vide noir au cœur de mon être.

C'est pourquoi Bernard a eu une solution de génie en allumant la lampe et par le fait même m'aura rempli de son produit.

Aptrès m'en être enduit partout sur le corps, je sentis que j'étais prêt à mourir.

Tuesday, October 04, 2011

Simplicité absolue

Il se leva le matin.

C'était un matin très ennuyeux.

Un matin avec céréales mais sans lait…

C'étaient des céréales sèches, fades, qui n'allaient pas sans rappeler la sensation de mordre l'écorce d'un arbre à pleines dents.

Franchement, de quoi te limer les dents férocement.

Quel délice!

J'aime croquer à grandes dents dans la vie!

J'aime lécher, humer, renifler, goûter à la vie!

Cette vie si juteuse et enivrante!

Pleine de rebondissements.

Pleine de jeux gonflables.

Des jeux gonflables qui cachent cependant une vérité terrifiante.

C'est la menace très prévisible d'éclatement.

Tout était sali. (dégât avec un crayon)
Gâchis interstellaire.

Vomi fossilisé.

Avec ce type d'objet, on bâtit indubitablement.

Des mondes de jouissances prennent forme architecturalement.

Et les apôtres admirent architectoniquement.

Une architecture grande, imposante, et gargantuesque.

Le genre de truc qui vous ferait pleurer.

Et même chier.

FUCK THAT.

«Fuck that», une simple exclamation qui résuma dans les détails son présent état d'esprit.

Un état d'esprit, finalement, très moyennement ennuyeux.

Ah! Le néant! Quelle angoisse…

Monday, October 03, 2011

Bien fromagé

Au commencement, il y avait le néant absolu, infini, et au cœur du vide ancestral, un petit carré de fromage solitaire.

Il se sentait seul, car dans ses rêves, il imaginait qu'il avait des amis.

Mais personne ne voulait lui dire la vérité, c'était juste une histoire sans fin.

Il chercha incessamment une réponse, mais sur buta tour après tour à des personnages hideux et malhonnêtes qui le violaient et lui cassaient les dents.

Poursuivant sa quête de solution, il s'est finalement perdu assez loin dans les profondeurs de son cerveau.

C'était un véritable labyrinthe, et pour s'en sortir, il dut méditer longtemps sous le chêne doré de sa conscience, jusqu'à atteindre les sous-basements de sa mémoire, ses souvenirs les mieux enfouis.

Il se rappela un endroit où il était déjà allé auparavant, un endroit où il se sentait bien.

Cet endroit était sombre, mais il y avait une lumière qui entrait par la fenêtre et qui allumait le coin droit.

Le potentiomètre avait été levé spontanément pour crée un point contrastant dans l'espace.

Le contraste avait été si éclatant qu'une anomalie temporelle surgit et modifia les événéements précédents de la journée.

MERDE, MARDE, MAUDIT, MAN.
MACHINE DE POUÈLE, ORDINATEUR DE MARDE, CHIEN DE POUÈLE, POULET DE CHIEN.
De l'ours survint le mon de et la poule le savait déjà.

C'est alors que beaucoup de choses ont commencé à s'ensuivre.

C'était horrible.

Mais on ne savait pas comment il avai fait ça. Il rembarqua dans le Magibus et prit la direction de la savane mystérieuse avec Crocodile Hunter sorti du monde des morts.

Par chance, ils avaient avec eux assez de viande et d'aubergines pour se cuisiner un repas succulent en compagnie des lions jolis.

Mais les lions n'avaient pas d'appétit pour les aubergines, seulement pour la viante. Pour la viande humaine.

Tousse tousse tousse le lion, pousse pousse pousse la gangrène.

Cette infection purulente le fait vraiment souffrir.

Les fourmis se mettent à envahir la partie infectée.

Une passante remarquant son piteux état s'offra pour lui faire un lift sur sa trotinette jusqu'à l'hôpital.

Sunday, October 02, 2011

Sur un napperon barbare

Il arrive parfois que le plus petit d'entre nous brunisse.

D'ailleurs, c'est toujours celui-là qui se retrouve sans ami, car trop laid, trop ordinaire dans sa couleur.

Faute d'amis, il se consacre passionnément à la confection de broderies amérindiennes et à la consommation de substances shamaniques hallucinogènes.

C'est pour cette raison qu'il s'exprime de manière si effroyablement lucide (en période de grande faiblesse surtout).

Un jour, par exemple, il me disait: «Je sais que je suis un être hideux».

Ho! Qu'il fait beau dans cette ville, pas d'espoir pour le viol! Tu peux vivre ta vie à fond.

Même si dans le cœur de l'homme, il y a un vide que seul le vide peut remplir.

Le cœur du porc se remplit lui-même lorsqu'il goûte à la mort.

Lorsqu'il goûte au citron, il grimace en tirant du sang.

Et lorsqu'il goûte au sang, il rigole en crachant des agrumes.

Agrumes, soit doit en passant, qui ne sont pas sans rappeler l'amertume d'un vieux café arabe.

Qui rappelle les odeurs pétillantes, brûlantes, de'un désinfectant aromatisé.

J'essuyai ensuite les larmes que j'avais versées sur mes joues avec du Purell et je nettoyai mes narines de ces gouttes coulantes.

Quel délice!

Ouais! Nous sommes sur le point de vivre une grande folie.

Aussi excentrique cela puisse-t-il être, l'événement ne pourrait pas être aussi appréhendé.

Il faudrait, pour cela, que BOUM CRACK KABOUM BOUM POW KADAPABOUM POW. POW!